• Tout le mérite est pour Elles !

    Pendant la dernière guerre, les femmes de la génération de mes grand-mères se sont retrouvées à l'usine pour permettre AUX HOMMES de remplir leur rôle : sauver la nation, le territoire et la famille...

    Elles ont pris conscience qu'elles pouvaient participer à la construction de l'avenir de leurs enfants autrement que dans les tâches qui leurs avaient été ACCORDEES...

    Mais ça n'a pas changé les hommes pour autant, aucune reconnaissance à la maison, elles restaient à la position sociale qu'on voulait bien leur accordée : la femme de Monsieur, la mère des enfants de Monsieur.

    Sans travail et sans argent, elles devaient obéir, servir et parfois subir...

    Ma mère a donc étudié, s'est construit une existence professionnelle que mon père a accepté, a mis cette même construction entre parenthèse pour nous élever mon frère et moi.

    Mon père, à l'esprit moderne et ouvert, acceptait ce changement sous conditions : l'équilibre des enfants.  Pour sa génération (il est né en 1936) il a même donné un coup de main à ma mère. Petit, certe, mais il l'a fait. Il reconnaissait que sans son salaire, notre niveau de vie serait très différend ; et c'est d'ailleurs grâce à cette ouverture d'esprit qu'ils ont réalisé leur rêve : avoir leur maison !

    Elle a eu de la chance : elle a profité des "meilleures années" car après notre éducation, elle a pu retravailler.

     

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